Décrochage scolaire

La vision de Maurice Tchenio, président-fondateur d'AlphaOmega

 

Ce qui fait la force et la richesse d’un pays, c'est son capital humain. Le capital humain, c'est d'une part, la qualité de chaque individu, et d’autre part, la cohésion des individus entre eux. Si l’on prend l'exemple d'une équipe de football, il est clair que d'avoir des personnalités hors pair c'est formidable mais ce qui fait la force d'une équipe, c'est sa cohésion. 

Ce qui est vrai pour une équipe de football, est vrai pour une nation et pour une entreprise. Pour un grand pays comme la France, la force de son capital humain est ce qui fera la richesse de demain, d'autant que le pays est confronté à deux défis majeurs : le défi climatique et le défi numérique. La force du capital humain est donc essentielle dans un pays comme la France. 

A la fondation AlphaOmega, nous nous sommes donnés comme ambition de contribuer à l'amélioration du capital humain pour les jeunes issus de milieux modestes et de faire en sorte que l’on agisse pour leur réussite scolaire. Le constat que nous faisons, est que l'école et les parents sont certes fondamentaux, mais ils ne permettront pas à eux seuls de résoudre ce problème. 

Nous pensons qu’il existe un troisième acteur pour venir accompagner ces deux piliers. Il s’agit de la société civile au travers des grandes associations éducatives qui contribuent à la réussite scolaire.

Ces grandes associations éducatives agissent à des moments-charnières de l'évolution de l'enfant depuis l'acquisition des fondamentaux jusqu'à la l'orientation en fin d'étude. Ces associations ne viennent pas se substituer à ce que fait l'école ou les parents. Elles ont, fondamentalement, comme objet de motiver les enfants à apprendre. 

Nous pensons que nous pouvons résoudre ce problème en appliquant un certain nombre de principes-clés :

Le premier principe est celui de la prévention. Aujourd'hui, beaucoup trop d'argent est dépensé en remédiation par rapport à la prévention. Nous recommandons à la puissance publique d'inverser les facteurs parce que la prévention coûte moins cher et surtout cette dernière permet d'obtenir de bien meilleurs résultats que le remédiation. 

Le deuxième principe est le ciblage. Si l’on veut résoudre le problème du décrochage, il faut aller chercher ces 100.000 jeunes qui chaque année, rentrent dans le système scolaire. Il faut aller les chercher dès la grande section maternelle. On sait parfaitement les identifier grâce aux enseignants et au système mis en place par la puissance publique. 

Le troisième principe est d’accompagner ces 100.000 jeunes tout au long de leur parcours scolaire. Il ne faut pas faire du saupoudrage en intervenant à un moment donné. Il faut les accompagner sur tout le parcours scolaire. 

Le quatrième principe, enfin, repose sur un partenariat entre les grandes associations nationales qui détiennent ce savoir-faire et les associations locales qui ont la capillarité requise. 

Bien évidemment, comme dans tout système important, il faut avoir les ressources financières humaines pour adresser ce problème. Nous nous engageons, nous fondation AlphaOmega et y contribuer avec toute la force de nos moyens.

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